The World Segun Benito

La semaine dernière j'étais à Prague (Czec republic) pour suivre un cours sur "soil erosion models ". Le cours était très intéressant, appliqué à des cas concrets sur un bassin versant tchéque, on a modelisé la perte en soil de parcelles agricoles, le taux de sediments arrivant jusqu'au reservoir (barrage de rétention d'eau pour l'irrigation) et la durée de vie du réservoir en fonction du temps de séjour des sédiments... Pour ce faire, on a surtout utilisé Idrisi, un logiciel de SIG traitant les rasters (pixels, images).

Et, on en a profité pour visiter le labo de simulations... en montant notre propre Rainfall simulation (la classe)!

Là c'est moi sur la photo en train de mettre du bleu de méthylène pour calculer le temps d'écoulement... Bien sur il pleut, c'est pourquoi g quitté mon smocking contre cet imper...

Sinon on a aussi mesurer la densité de sols... Cette fois ce sont deux Ethiopiens qui posent. D'ailleurs je savais pas qu'en Ethiopie ils sont surtout Orthodoxes! (et végétariens pdt le carême...)

Entre la nuit [16h] et la vrai nuit de sommeil que je passai on the floor, on a quand même visiter la ville, très jolie, médiévale et gothique... On est en saison basse alors la semaine les rues sont vides de chez vide...Mais le week end, les touristes arrivent, dont Marion!

On a aussi testé quelques restaurants, ma fois c'est pas tres mauvais (meme si ca vaut pas les repas de la Raymonde...) mais ce qui est très marquant, c'est que le prix affiché et ce que tu sors du portefeuille n'est pas trop la même chose... Qui se serait douté qu'ils font payer le service (bon ca ca peut etre compréhensible), les couverts!?, chaque tranche de pain, chaque bretzel s'il y en avaient sur la table and so on...

Bon jvais qd meme vous mettre des photos de la ville avant que ca râle dans les chaumières...

Pour plus de sensations, aller dans le dossier photos "Prague"... (classé par ordre alphabétique).

Sur ce, je vais manger et bosser sur ma présentation de Snow and Avalanches après avoir pas trop mal géré mon premier partiel en anglais sur Channel process, cours très intéressant de 900 diapos...

Cette fois c'est avec une allemande (maria), deux australiens (Jess et Andrew) et un finlandais (Jann) que nous sommes partis à l'aventure ce dimanche! Et on a bien fait, car Vienne était encore perdue sous le brouillard lorsque nous montâmes dans le train direction Grübach schneeberg. 1h20 plus tard, le soleil apparait, nous sommes arrivés! C'est donc avec joie et bonne humeur que nous commencons à nous hisser à travers terraces agricoles, pinèdes et rochers face au Schneeberg, modeste sommet des préalpes autrichiennes (environ 2000m alt).

Très vite on surplombe la vallée et on oublie peu à peu la citadinité viennoise, ses voitures, son bruit permanent et son artificialisme...même si Jann nous fait remarquer que pour lui, des gens en pleine nature ca le choque un peu...En effet, en Finlande, une rando consiste souvent en un itinérant à travers la forêt où pendant une semaine tu ne croiseras personne!

La carrure et la motivation de maria nous poussent jusqu'à un long  parcours aérien où malgrès ma faible consommation de pâtes, je me surprend à retrouver un petit niveau d'entrainement, Marion sous mon aile...

tranquillement on grimpe sur le plateau où nous suivrons les crêtes devant un paysage sublime avec la tentation de s'effleurer avec le vide marchant sur les nuages...(certains l'ont bien fait sur l'eau...)

Plus loin alors que nos ventres affamés commencent à se faire entendre, nous décidons de casser la croûte face à de belles falaises calcaires où nous ne tardons pas à apercevoir des Tichodroma muraria, petit oiseau bien sympa dont Anaïs (ONCFS) doit présentement  exprimer sa jalousie...

Puis vient le moment où le groupe se divise, nous continuons avec Maria jusqu'à un point de vue qui s'avérera bien décevant pendant que les autres redescendent tranquilous à travers nubles et pinèdes...

Tous nous nous égarâmes au sein du brouillard et de la nuit, les pieds perdus sous les feuilles mortes. Après avoir finalement rejoint la civilisation sans avoir auparavant observé deux biches se cachant dans le proche perchis, nous dûmes marcher 4km sur la route avant de rejoindre une gare (un cabanon en fait) où l'on loupa alors le train de 10sec, hésiatant trop dans le sprint final... Cette dernièere aventure nous procura cependant un moyen de transport par stop, bien plus économique et qui nous mena tout droit à Vienne où je me reveille le lendemain accompagné d'une petite crêve... 

“

We have now not only traversed the region of the pure

understanding and carefully surveyed every part of it, but

we have also measured it, and assigned to everything

therein its proper place. But this land is an island, and

enclosed by nature herself within unchangeable limits. It is

the land of truth (an attractive word), surrounded by a wide

and stormy ocean, the region of illusion, where many a fogbank,

many an iceberg, seems to the mariner, on his

voyage of discovery, a new country, and, while constantly

deluding him with vain hopes, engages him in dangerous

adventures, from which he never can desist, and which yet

he never can bring to a termination.”

Salut! J'espère que tout va bien pour vous, moi ca roule pas mal... Pas trop de cours, juste un peu de boulot, ah elle est loin la prépa...On en profite donc pour bouger un peu. Samedi, nous sommes donc parti à l'aventure avec deux autres francaises équipées d'une voiture... direction le lac de Neusiedler à la frontière hongroise. Avec ses 300km2 (aproximatifs), il s'agit en fait de la "mer autrichienne"...Etant alimenté seulement pas un petit ruisseau, les précipitations ne compensent pas toujours l'évaporation, le lac est donc peu profond, à priori 1.5m (dsl, Marion n'a pas voulue faire la jauge!) et parfois totalement à sec! D'ailleurs, une grand zone marécageuse en fait le contour...

Tout prêt de là, un joli village au style Roccocco renaissant...avec des restaurants mais surtout, ce qui en fait son attrait,

des cigognes! On en profite donc pour pique niquer devant ces bêtes sauvages gardant les cheminées du qartier...

Au loin l'autochtone guette!

L'esprit endormi, c'est vers la hongrie que nous nous dirigeons alors, La ville de Sopron nous accueille une vingtaine de kilomètres plus loin.

La frontière entre Europe centrale et Pays de l'Est se fait bien vite ressentir. Des bâtiments anciens non rénovés, des bus crachant une fumée noire, ou encore des gens à trois yeux et deux bouches!

Un jour peut être on ira faire un tour du côté de Budabest, plus nous imprégner de la culture hongroise. Une chose est sure en tout cas, le hongrois a bien l'air aussi dur que le finnois!

Samedi, alors que tout Haus Dobling sommeille encore, une lumière s'éveille. Il est 6h20, on se bouge plus ou moins rapidement en vue de chopper un train nous emmenant dans le vercors autrichien...7h45, gare de Südbahnof, on nous informe que notre train est déja parti?! Les horaires internet de ÖBB seraient-elles corrompues? En tout cas l'organisation ferroviaire est bien pauvre, par exemple aucune indication des arrêts intermédiaires...Mais, la force, l'esprit et la sagesse de notre dualité nous invita à prendre un autre train quelques 20min plus tard...Bref, ce petit contretemps nous permit juste de rater le bus de 5min et c'est pourquoi nous improvisâmes un itinéraire de dernier instant...

Un balisage, un sens ascendant vers les nuages et nous vla partit, il est environ 9h30... Ne voyant pas à 2m, glissant sur chaque feuille morte, c'est avec beaucoup d'efforts que nous arrivons vers 12h aux abord de ce qui semblerait être un refuge....sans avoir au préalable éviter une grosse hypoglycémie pour la plus jeune , féminine et petite d'entre nous deux. Mais rassurez vous la bonne soupe qui l'attend attablée là lui réchauffera l'esprit et les muscles aussi rapidement que son corps affamé se manifeste...

La panse bien remplit et le coeur chaud, nous continuons notre périple en caminant sur le plateau raxien, longue pâture bordée d'épicéas et de mélèzes en feux....Bientôt, le brouillard se lève pour faire place à un soleil poignant, les bonnets et gants sont alors troqués contre la nudité de nos membres.

La descente finit bien par s'apercevoir au loin et c'est dans un décor somptueux et riche d'histoire que nous l'affrontons vaillamment.   En effet, on se trouve alors au fond d'une gorge, si profonde qu'on ne peut envisager les crêtes... Jadis, cet espace étroit, pentu et parfois dangereux servait au transport de bois : les grumes étaient acheminés par un canal lui même construit en bois...

Et c'est avec de bien jolies couleurs d'automne que nous dûmes nous en retourner sans attendre, sautant dans le premier train pour la capitale. Ce fut ma foi  une journée bien intéressante...

Wien présente, au milieu de l'Europe centrale, une culture particulière qui se reflète dans les bâtiments de tout âge...Rien n'a t-il été détruit durant la grande guerre?

Entre la maison traditionnelle et l'usine thermique spécialement désignée, on trouve beaucoup d'églises et diverses cathédrales:

Un arrêt s'impose au Café Central pour se reposer et déguster une boisson viennoise ou une viennoiserie bien choisie  dans une ambiance des années 1900...

Le week end dernier, on est allé se ballader aux alentours de la ville. En marchant environ deux heures à partir de  la résidence et en direction du nord, on trouve de bien jolies collines qui donnent  un peu de gaieté au carisme de cette ville...Quelques chemins pour les promeneurs et les cyclistes, une grande route qui monte des bus blindés au sommet et qui redescend tout vide, une vue imprenable sur vienne et le danube (il parait que c'est encore plus beau la nuit en décapotable!) et un peu de fraicheur boisée...

Mais tout cela ne serait rien sans la présence de vignes! qui a bien vite fait de me rappeler le pays et ses vendanges récentes... Evidemment leur morphologie est différente : rangs larges et hauts, bien haut même... Le raisin encore en train d'augmenter son degrès Brix, peu goûtu, entre les cidatins allongés là nous offrira quand même un bon "shrub" (vin doux...) à une taverne improvisée là bien que commercialement bien ancrée...

Ce fut ma fois une bien belle journée, sous le soleil, parmi un décor atypique d'une capitale de 1.5millions d'habitants...

Enfin, mon ordinateur réparé est revenu de la grande France et internet international s'est de nouveau glissé dans mon entourage...Un petit récapitulatif sur les jours passé où je n'ai guère donné de nouvelle s'impose donc:

Nous sommes arrivés mercredi premier octobre à Vienne (en Autriche; pas en Isère....) aprés avoir une dernière fois passé un court instant dans les transports parisiens, tristes et mornes... Pas trop de problème pour se diriger dans les sous-terrains viennois, même si les noms à rallonge sont du hachis parmentier, la logique reste identique. Une heure en avance on se pointe devant l'administration de Haus Döbling, notre résidence, bien chanceux qu'on soit mercredi, seul jour où les bureaux sont ouverts l'aprem... Un échange de signatures et de clés et 5min plus tard on trouve notre piaule toute prête à nous accueillir, la poussière et les toiles d'araignées sont contentes d'avoir de la compagnie...Il est 14h, une heure de repos et de remise en condition avant d'affronter l'autochtone. Richard est mon buddy (parrain), étudiant à Boku en Food sciences et il va m'aider à faire les premiers pas adminiustratifs à la Fac... Je me surprend à converser un minimum en anglais... 16h la première pinte nous rafraichit un peu toutes ces émotions, nous voilà accueilli en Autriche!

Pendant que Marion batifole en Forêt avec ses nouveaux collègues de l'Institut d'écologie forestière, je m'occupe les jours suivant de la bureaucratie : insription à des cours d'allemand, envoi de mails aux profs en tant que pré-inscription, loyer by cash, déclaration fichée à la mairie et enfin ouverture d'un compte bancaire! Car, les machines à laver de la résidence ne peuvent être alimentées que via une carte bancaire autrichienne...Le nationalisme autrichien est poussé jusqu'à la propreté!

Deux jours d'accueil avec les Erasmus pour découvrir les enceintes de la fac et visiter une partie de la ville me permettent de rencontrer plein de gens venue d'ailleurs et d'autres part, balkans, ouest, est, australie, asie...Bien sûr à première vue, tout le monde parle bien la langue.

S'en suit  mon premier cours "Integral risk managent", l'anglais des profs est compréhensible, les étudiants arrivent au compte gouttes et beaucoup se retrouvent par terre faute de place... Le lendemain, un autre cours est déjà annulé, le prof c'est le patron de Marion et il s'avère qu'il est en Russie...Il s'agissait de "Agroforestry in Mountain Regions"...Je me suis inscrit à beaucoup de cours ce qui me fait plus de 40 ECTS  (il en faut 30 pour valider un semestre) mais j'ai l'impression que l'emploi du temps sera un faux gruyère (il parait que le vrai gruyère n'a pas de trous). Enfin, ptet que j'infirmerai cette suposition plus tard. 

Depuis, j'ai presque eu un emploi du temps eu un gros emploi du temps, c'est à dire, cours tout les matins....Quelques trucs à noter : ici un cours c'est très libre, tu peux arriver et repartir quand tu veux, manger ou boire et....amener ton chien...

Et voilà on est à Vienne depuis 5 jours, Marion en stage en écologie forestière et moi qui m'apprete à suivre des cours en anglais...(et oui..) Pour l'instant je galère un peu avec les inscriptions pour les cours meme si je sui bien inscrit à la fac, il faut ensuite s'inscrire à chaque cours et on doit attendre davoir recu un pasword...Bref...Ptet que jaurais un cours ce soir, peut etre demain...

Sinon, Wien c'est une ville assez jolie (surtout qu'on est dans le quartier des ambassades...) et il fait assez chaud en ce moment meme si quand le soleil se cache, c'est plutot l'hiver...Je mettrai des photos plus tard...

A bientot

Mardi, retour en France, les 9 semaines de stages dans cette contrée finlandaise se terminent... Et, par la même, mon année de césure voit sa fin arriver à grand pas...J'aurai vu quand même pas mal de pays pendant un an et parcouru diverses manières de travailler en ayant fair beaucoup de choses auxquelles je n'aurai même pas pensé avant...
Revenons rapidement sur les derniers évènements de cette semaine:

Côté boulot, débrousailleuse et mesures de plants... Dans 1 semaine viennent les généraux du Metla, donc il faut nettoyer les grosses friches qui n'ont pas été coupées depuis plus d'un an...avec un rotofil merdique qui accélère tout seul...Et, comme bientôt il ne restera presque plus de stagiaires ici et donc plus de main d'oeuvre, on a dû terminer les mesures de plants. N'oublions pas qu'on est dans une station de croissance des végétaux...Pour ma part, j'aurai fait plus de 20000 mesures de petits pins et trembles. En gros c'est un boulot assez pénible et il vaut mieux aller vite pour que le temps s'accélère...

Et non, grosse déception, on ne ramènera pas de Mouse, ni en vue, ni en photo, ni en panneau... Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayer... Hier aprem petit repèrage le long de la route 132 et hier soir on passe à l'attaque: vélo sous les pieds, clefs dans le sac et courte échelle à l'arrivée [un panneau d'Elan cela mesure quand même plus de 2,50m...] tout est prêt pour l'opération... Seulement, on n'a pas pris la bonne clef. je retourne en speed au garage et 40 min après je reviens bredouille, pas de clé de 10...On décide alors de s'attaquer à l'autre face du panneau. Cette fois une clef de 13 fait bien l'affaire et en cinq minutes les vis tombent une par une au sol...On fait coulisser le panneau, impossible de le faire sortir par le haut, on prend alors la dernière solution: le mener jusqu'en bas et dévisser les fameuses vis de diamètre 10 avec la pince mais une sorte de colle forte empêche tout mouvement de s'opérer...On rentre donc bredouille à 2h du mat aprés 3h d'escapade dans la nuit finlandaise (maintenant il fait nuit à 23h...) en laisaant derrière nous le panneau de Mouse à moitíé dévissé et à 1,5m du sol...

Mais bon, on ramène quand même quelques bois de rennes....

a bientôt, en France ou ailleurs...